Egypte Eternelle

Rendez-vous à l’aéroport pour le vol MS726 – Décollage de Bruxelles vers le Caire – 14h35 – 19h50

Accueil par le staff de notre agence locale – formalités visa – récupération des bagages – transfert vers l’hôtel Pyramids Park 4* dans la zone de Gizeh.

Le repas du soir sera servi dans l’avion.

La guide vous retrouvera le vendredi matin pour débuter les visites.

Après le petit-déjeuner, découverte de l’extraordinaire plateau de Gizeh avec les pyramides de Chéops, Khephren et Mykérinos ainsi que le Sphinx.

Dans l’imaginaire de l’Egypte antique, durant l’ancien empire, tout ce qui vit était issu d’un océan primordial. Lors du décès ce que l’on appellerait « l’âme » retourne à cet océan primordial. Or, durant l’ancien empire, on pensait que seul le pharaon avait la capacité de le rejoindre, il devait alors guider les autres défunts. Son statut de guide venait du fait qu’on considérait le pharaon comme d’essence divine. Avec une telle vision de choses, il fallait aider au maximum l’âme du pharaon défunt à retrouver l’océan primordial. Pour ça, on l’enterrait avec une barque qui devait, dans son futur monde, utiliser pour remonter le Nil jusqu’à cet océan.

Déjeuner en cours de route

Visite de la route « El Darb el Ahmar » découverte du Vieux Caire. Vous visiterez le Quartier Bab-Al-Wazir et la Rue El Moez où Palais, Mosquées, Madrassa, Fontaines, vous transporterons à travers les époques Fatimides, Mameloukes et Ottomanes

L’appellation « Caire islamique » désigne un ensemble de quartiers de l’est de la ville, construits entre le 9ès et le milieu du 19ès, dont la caractéristique est d’abriter la plus riche concentration de monuments islamiques au monde, témoignages de la générosité et de la variété d’une culture et d’une architecture foisonnante. Champollion s’en enthousiasme ainsi, en 1829, lorsqu’il découvre la capitale : « Une multitude de mosquées plus élégantes les unes que les autres, couvertes d’ara- besques du meilleur goût, et ornées de minarets admirables de richesse et de grâce… »

Au cours des deux dernières décennies, dans le cadre d’un vaste projet de régénération urbaine stimulé par la création du parc Al-Azhar, le Trust Aga Khan pour la culture a restauré plusieurs monuments histo- riques dans ce quartier dynamique mais fragile. Il a également aidé les habitants à bâtir un avenir meilleur grâce à des initiatives d’éducation et de santé, ainsi qu’à la formation professionnelle.

Repas du soir en restaurant extérieur.

Après le petit déjeuner, départ pour la visite de la Nécropole Thébaine, la Vallée des Rois, sépulture des pharaons du nouvel empire. Visite du temple funéraire de la Reine Hatchepsout à Deir El Bahari ainsi que du temple de Medinet Habou . Arrêt devant les Colosses de Memnon.

Lorsqu’au début du Nouvel Empire, les pharaons quittent le delta pour choisir comme capitale Thèbes, Thoutmosis Ier introduit une modification radicale dans la structure du complexe funéraire. Il sépare sépulture, située dans la Vallée des Rois, et temple funéraire, construit à la lisière du désert.

Retour à bord pour le repas de midi et repos.

En fin d’après-midi, visite du Temple de Louxor.

Dressantsa forêt de colonnes sur les berges du Nil, le splendide temple de Louxor fait aujourd’hui corps avec la ville. Mais élevé au Nouvel Empire, il formait avec du temple de Karnak, le plus grand ensemble religieux de l’Egypte ancienne. Les deux temples étaient reliés par une allée de Sphinx. Chaque année, à la fête de l’Opet célébrant la nouvelle crue du Nil, le dieu Amon, résidant au temple de Karnak, gagnait le temple de Louxor en une procession solennelle.

Retour à bord pour le repas du soir et nuitée.

Après le petit-déjeuner, visite du Temple d’Edfou, le temple le mieux conservé de l’Egypte. Cet énorme temple évoque toute la puissance du dieu faucon Horus, protecteur des pharaons.

Le temple d’Edfou est édifié sous la dynastie des Ptolémées, le temple est consacré à Horus, le dieu faucon, fils posthume d’Osiris et Isis et époux d’Hathor. Ce temple, très bien conservé, représente l’archétype des temples égyptiens avec la succession de salles de plus en plus petites et de plus en plus sombres confinant vers le sanctuaire où réside le dieu.

Repas de midi à bord. Navigation vers Kom Ombo.

Dans l’après-midi, visite du double Temple de Kom Ombo, un site unique en Egypte où vous découvrirez l’acropole sacrée de ce sanctuaire ptolé- maïque.

Sur le mur d’enceinte en grès enserrant le temple, un tableau assez étonnant présente des instruments médicaux et chirurgicaux disposés sur plusieurs registres. Il fait référence à une légende entourant Haroéris, divinité chargée de lutter contre les ennemis de Rê. Le mythe explique que ses yeux sont le soleil et la lune. Lorsque les deux astres sont invisibles, il souffre de cécité et devient « Celui qui n’a pas d’yeux ». Ce handicap ne l’empêche pourtant pas de combattre, mais l’issue des batailles est souvent désastreuse : non seulement il extermine les conspirateurs, mais il lui arrive, par mégarde, de tuer les autres divinités, même celles qui soutiennent le monde. Bien entendu, les troubles qui s’ensuiventsont dramatiques car ils mettent en péril l’équilibre de l’univers et engendrent une lutte acharnée contre les forces du chaos. Pour conjurer le trouble d’Ha- roéris, les prêtres de Kom-Ombo ont résolu de faire graver, sur les parois de son temple, une série d’instruments censés soigner symboliquement le dieu : pinces, ciseaux, tenailles, scalpels .

Dîner et nuitée à bord et navigation vers Assouan, capitale de la Nubie égyptienne.

Assouan, porte de la Nubie. L’ancienne Nubie partage son territoire entre l’actuelle Egypte et le Soudan. Sa position charnière entre l’Afrique subsaharienne et l’Egypte a fait d’elle un point de passage et de commerce important. Ses marchés voyaient transiter or, pierres précieuses, cuivre mais aussi peaux de bête, ébène et ivoire.

Possibilité de faire une excursion facultative à la découverte des Temples d’Abou Simbel. Départ nocturne pour visite matinale sur place.

Grâce à l’Unesco, les temples ont été sauvés de la montée des eaux. Flanqués de quatre colosses, le temple de Ramsès II impressionne par la puissance et la grandeur qu’il impose. Ici plus qu’ailleurs Ramsès II a voulu un temple à la hauteur de son pouvoir et de son image divinisée. A côté, se trouve le petit temple de son épouse Néfertari. Les représentations de RamsèsII y alternent avec celle de sa favorite et de ses enfants.

Focus sur les temples sauvés des eaux.

Dans les années 1950, l’Égypte vit la révolution nassérienne. Le projet du Haut barrage d’Assouan (sud) est lancé par Gamal Abdel Nasser pour fournir l’énergie électrique indispensable à la région, augmenter les surfaces cultivables et réduire les crues du Nil. Mais le projet fait peser des menaces sur les monuments de Nubie, puisque sa mise en œuvre doit entraîner la formation d’un immense lac artificiel, le lac Nasser.

De nombreux temples et chapelles pharaoniques et gréco-romains, dont les temples d’Abou Simbel, sont menacés d’être définitivement engloutis. La construction du grand barrage provoquera aussi un important transfert de la population nubienne.

Une prouesse technique

En mars 1960, l’Unesco lance un appel pour sauver les temples. Plusieurs projets sont proposés, tel le projet français consistant à enfermer les temples, intacts, dans une sorte de cuve de béton flottante. Mais trop coûteux, ils sont vite abandonnés. Finalement, c’est la proposition suédo- égyptienne qui est retenue. Commencée le 1er avril 1964 par la construction d’un batardeau pour protéger le chantier contre la montée des eaux, l’opé- ration se poursuit par l’excavation de la falaise autour des deux temples. Abou Simbel est découpé en 1.035 blocs pesant chacun de 20 à 30 tonnes. Les quatre colosses assis et les six autres debout sont sciés en morceaux. Des vérins, des grues, des treuils d’une exceptionnelle puissance sont utilisés pour élever ces énormes masses jusqu’à 64 mètres de hauteur et regrouper les blocs de façon à reconstituer exactement les deux temples au sommet de la falaise. Des collines artificielles sont ensuite construites pour en- tourer et coiffer les sanctuaires. Le 22 septembre 1968, une cérémonie officielle marque la fin de la campagne de sauvetage d’Abou Simbel. Le lac Nasser recouvre entièrement l’ancien emplacement.

Retour à bord pour le repas de midi.

En après-midi, excursion facultative vers la réserve naturelle.

Repas du soir et nuitée à bord.

Petit-déjeuner à bord et départ pour la visite de Dendérah et de son temple dédié à Hathor.

Hathor, dont l’existence remonte à la plus haute antiquité, revêt de nombreux aspects et possède de multiples fonctions et qualités. Elle est la déesse de la Beauté, l’Amour, la Maternité, desfêtes, de la Musique et de la Joie. Hathor, fille de Rê et de Nout était une déesse très importante et très populaire mais tout moment elle pouvait prendre l’aspect d’une déesse dangereuse et devenir la terrible lionne Sekhmet. Hathor est certainement apparue dès la fin de l’époque préhistorique. Sous la forme d’une tête de vache, qui figure déjà sur la palette du roi Narmer, qui remonte l’unification du pays. Hathor, la Dame de Dendérah, l’Œil de Rê, la Dame du Ciel, était considérée comme la souveraine de tousles dieux; elle est devenue la protectrice d’Horus. Son nom semble signifier « la maison d’Horus », car à l’origine,son corps était parcouru par le soleil. Elle est la vache cosmique qui avale l’astre solaire le soir et l’engendre à nouveau le matin.

Retour au bateau pour le repas de midi et départ pour l’aéroport. Vol vers le Caire avec MS075—Décollage à 15h40 et arrivée à 16h50. Transfert vers l’hôtel Concorde 5* pour le repas et la dernière nuitée.