La fabuleuse histoire de la Savoie « La Porte des Alpes »

La fabuleuse histoire de la Savoie "La Porte des Alpes"
La dynastie de Savoie dont les origines remontent au Xè siècle, a donné une lignée de personnages qui se sont succédés avec des fortunes diverses à la tête de l’état Savoyard avant de régner sur l’Italie jusqu’en 1946.
De la Maurienne, leur berceau, à Hautecombe, leur nécropole, Comtes, Ducs, Princes, Rois, ont fixé leurs séjours, tantôt au bord du lac du Bourget ou du Léman, tantôt à Chambéry, puis à Turin, sillonnant sans cesse les provinces de la Savoie.
Villes, châteaux et abbayes, autant de jalons évoquant, de nos jours encore, le souvenir d’une des plus brillantes dynasties d’Europe.
Ce qui fait notre différence :
- Des visites à thème
- Guide culturel francophone et des guides locaux
- Dégustation de produits locaux
- Hôtels de bonne catégorie et Pension complète
- Encadrement au départ de Namur A/R
- En collaboration avec l’Utan
Jour 1 : Jeudi 11 septembre
Départ matinal de Namur/Jambes en direction de Dijon et déjeuner en cours de route.
En après-midi, visite guidée de l’Abbaye de Cîteaux. La visite des bâtiments historiques vous fera découvrir la vie monastique et la tradition cistercienne. Ce cheminement exceptionnel à l’intérieur de la clôture monastique, vous conduit, à travers 900 ans d’histoire, jusqu’à la communauté vivante d’aujourd’hui.
Pour situer l’ordre cistercien, c’est un ordre fondé par Robert de Molesme en 1098. Un de ses moines les plus célèbres est Bernard de Clairvaux, l’abbé de l’abbaye homonyme. L’apogée de l’Ordre cistercien se situe entre l’apogée de l’ordre de Cluny et l’essor des premiers Ordres mendiants (Franciscains et dominicains), donc environ entre 1100 environ et 1250. C’est un ordre qui a séduit l’aristocratie ; les abbés des monastères cisterciens ont souvent été recrutés dans l’élite de la noblesse. La fondation d’abbayes cisterciennes semble aussi rentrer dans un jeu géopolitique avec la proximité entre les cisterciens et l’Ordre du Temple, mais aussi dans le jeu d’appropriation des évêchés. Ces abbayes favorisaient aussi un jeu géopolitique plus local ou régional en renforçant les réseaux entre familles nobles grâce à leurs membres qui devenaient moines.
Continuation vers Bourg-en-Bresse pour le dîner et la nuitée à l’hôtel.

Jour 2 : Vendredi 12 septembre
Petit déjeuner et départ pour une belle journée de visites.
Visite guidée du monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse. L’église Saint-Nicolas de Tolentin est un joyau du gothique flamboyant ; elle présente l’un des très rares jubés subsistant en France, un retable des Sept Joies de la Vierge, les vitraux historiés et trois magnifiques tombeaux princiers, dont celui de Marguerite d’Autriche, la fondatrice du monastère et une princesse au destin exceptionnel ! Accès au musée des Beaux-Arts au sein du monastère.
Après avoir été promise reine de France, puis reine d’Espagne, Marguerite d’Autriche devient duchesse de Savoie lors d’une troisième alliance. Elle vit avec Philibert le Beau, duc de Savoie, une parenthèse enchantée. Mais ce bonheur s’achève lorsque le jeune duc meurt brutalement en 1504. Pour surmonter son deuil, Marguerite d’Autriche décide de lancer la construction du monastère royal de Brou . Contre l’avis de tous, elle impose ce nouveau chantier et obtient l’aval du pape. D’abord édifié en l’honneur de son époux bien-aimé, elle décide quelques années plus tard d’y reposer également. L’église abrite ainsi trois somptueux tombeaux : un pour Philibert, un pour la mère de Philibert et un pour Marguerite d’Autriche.
La Bresse est entrée en 1272 dans les possessions de la Savoie par le mariage de Sybille de Bagé et de Amédée V. Amédée est un guerrier. Constamment en lutte, contre les dauphins de Viennois ou le comte de Genève, il réussit à préserver ses frontières et à étendre ses possessions.
Déjeuner en cours de route.
Continuation vers la région du Bugey. Cette région de moyenne montagne (massif jurassien) est réputée pour ses belles forêts, ses coteaux viticoles et ses paysages enchanteurs.
Visite du château des Allymes. (400m à pied au départ du parking)
Le château des Allymes est né des conflits entre le Dauphiné et la Savoie. La bâtie militaire a été édifiée entre 1312 et 1318 sur les hauteurs d’Ambérieu-en-Bugey par le dauphin de Viennois en riposte à la construction par son ennemi, le comte de Savoie, d’une fortification sur le mont Luisandre qui lui fait face. À la suite d’un des nombreux traités qui mettent provisoirement fin aux conflits, la forteresse des Allymes passe à la Maison de Savoie en 1335. La bâtie militaire a dès lors un rôle de second plan. Pour autant, les différends entre les deux États ne sont pas terminés. Le conflit delphino-savoyard connaît plusieurs soubresauts. En 1355, le traité de Paris ramène la paix et le Rhône délimite la nouvelle frontière entre le Dauphiné, devenu français en 1349, et la Savoie. La forteresse n’ayant plus aucun rôle stratégique, le comte de Savoie Amédée VI en confère la possession à son trésorier, sieur Nicod François, qui devient alors le premier seigneur du château des Allymes en juillet 1354. La région est rattachée à la France en 1601 par le traité de Lyon.
Explication du conflit et enjeux : la Plaine de l’Ain a été au moyen-âge une région stratégique pour la maison de Savoie. Son intérêt apparaît sous le règne du comte Philippe 1er (1268- 1285). Ancien archevêque de Lyon, il tira avantage de sa situation pour faire épouser l’héritière de la Bresse à son neveu, le futur Amédée V en 1272. Surtout, il réussit à mettre la main sur le château de Saint-André-sur-Suran et l’abbaye d’Ambronay en 1282. En 1294, nous assistons à un décollage de la route de la Bresse en direction du Mont-Cenis et de l’Italie au détriment de la route par le col de Jougne. En 1302, Amédée V ordonne aux marchands génois qui vont ou viennent des foires de Champagne et de Chalon de passer par la route de la Bresse au détriment des autres routes. Mais cette route n’est pas complètement aux mains de la Maison de Savoie. Le tronçon entre Ambronay et Pont d’Ain est aux mains du comte de Genève; le tronçon entre Saint Rambert et Ambronay est revendiqué par le Dauphin qui installe à proximité la bâti des Allymes.
Circuit commenté dans la Vallée de l’Ain sur la route touristique accrochée aux pentes escarpées du Bugey, vous découvrirez sites naturels, villages et hameaux typiques, fermes anciennes, architecture vigneronne… L’histoire d’une rencontre entre l’homme et la rivière depuis la préhistoire jusqu’à nos jours.
Continuation par la D1504, départementale bucolique qui emprunte le tracé historique des routes commerciales du Moyen-âge. Passage par le tunnel du chat qui débouche sur le Lac du Bourget.
Installation à votre hôtel d’Aix-les-Bains.
Dîner et nuitée.

Jour 3 : Samedi 13 septembre
Départ de l’hôtel. Route en direction de Chambéry.
Visite guidée de Chambéry la Cité des Ducs : ancienne capitale des Etats de Savoie. Votre guide vous en révèlera les secrets et vous contera l’histoire de la Maison de Savoie. Château-fort, palais princier et emblème du pouvoir des comtes et ducs de Savoie, la château regroupe un remarquable ensemble de bâtiments édifiés du XIe s à nos jours. Vous entrerez dans la Sainte-Chapelle ! Ses vitraux Renaissance et ses voutes ornées de trompe-l’oeil vous séduiront. La Sainte-Chapelle abrita le Saint Suaire de 1502 à 1578 avant qu’il ne soit transféré à Turin, la nouvelle capitale. Depuis 1860, année de la réunion de la Savoie à la France, cette ancienne résidence de la famille de Savoie est le siège de la Préfecture et du Conseil départemental de la Savoie. Dans les allées du centre historique, la guide vous conduira de places en cours intérieures d’hôtels particuliers. Derrière les façades se dissimulent mille détails pittoresques : escaliers à vis des demeures de la noblesse chambérienne, décors de ferronneries, trompe-l’oeil du XIXe s, mais aussi contemporains.
En 2016, le Duché de Savoie a fêté ses 600 ans. Le nom d’Amédée VIII le Pacifique resurgissait de l’intimité de la chronique savoyarde. D’abord comte de Savoie, d’Aoste et de Maurienne, il a fait donner à ses terres un lustre supplémentaire le 19 février 1416, obtenant de la part de l’empereur Sigismond 1er, la formation du Duché de Savoie. Ses successeurs porteront le titre de « duc », avant de devenir rois de Sicile puis de Sardaigne. L’héritage dynastique d’Amédée VIII se prolonge jusqu’en 1860, lorsque la Maison de Savoie choisit de privilégier l’Unité italienne avec l’appui de la France et accepte l’annexion de la Savoie à la France.
Déjeuner en cours de route.
Après-midi, visite du prieuré du Bourget et de ses jardins. Situé au lac du Bourget : le plus grand lac naturel de France. Le prieuré est un ancien monastère du XIe s. Vous découvrirez son cloitre, son magnifique et rare jubé sculpté. Ses remarquables jardins à la Française étaient au départ un potager et un verger pour subvenir au besoin du monastère. La Duchesse de Choiseul au début du XXè s. en fera un jardin d’agrément, de style français avec des ifs taillés et quelques essences rares.
Le prieuré du Bourget-du-Lac est un des édifices majeurs de l’Histoire de la Savoie. Situé à la fois sur la route qui mène de Chambéry au col du Chat et à proximité du lac du Bourget, sa position était évidemment très stratégique. Autour du prieuré, le bourg est un passage important, avec un port et un péage, partagés selon les époques entre le prieur et le comte. Ce prieuré a probablement été fondé entre 1042 et 1045 par le comte Alédée 1er de la Maison de Savoie, pour lui servir de sépulture.
Visite incontournable de l’Abbaye de Hautecombe (audioguide). Cette magnifique abbaye cistercienne du XIIe s. abrite la nécropole des Princes de Savoie. Avec son architecture gothique, l’édifice qui surplombe le lac fait partie des sites les plus visités en Savoie.
A l’origine établie dans la haute-combe de Cessens, l’abbaye conserve le nom de Hautecombe lors de son transfert sur le rive ouest du lac du Bourget au milieu du XIIe siècle, suite à son affiliation à l’ordre cistercien. La princesse Marie-José de Belgique surnommée la « reine de mai », l’épouse du roi Humbert II d’Italie, et fille d’Albert 1er y est enterrée.
Retour à l’hôtel. Diner et nuitée.

Jour 4 : Dimanche 14 septembre
Départ de l’hôtel. Route en direction des hauteurs du lac d’Annecy.
Visite du château Menthon Saint Bernard ; véritable joyau savoyard surplombant le lac d’Annecy. Lové dans un parc profond, le château est une demeure bien vivante, toujours occupée par la même famille depuis bientôt 1000 ans.
Né au début du XIe siècle dans une famille noble de Menthon en Savoie, Bernard reçut une éducation solide et complète. Dès son jeune âge, il montra une inclination vers la vie religieuse et une compassion naturelle pour les autres. Son éducation chrétienne approfondie fut influencée par l’abbaye bénédictine de Tournus, où il reçut une formation spirituelle et intellectuelle. Ber- nard fut ordonné prêtre et rapidement nommé archidiacre à Aoste, une ville stratégique dans les Alpes où il commença à exercer son ministère pastoral. Cependant, son cœur était profondément préoccupé par les conditions précaires des voyageurs traversant les cols alpins dangereux, exposés aux intempéries et aux risques inhérents à la montagne.
Le Fondateur des Hospices du Grand-Saint-Bernard. En réponse aux besoins urgents des voyageurs, Bernard fonda les célèbres hospices du Grand-Saint-Bernard vers l’an 1050. Situés à 2469 mètres d’altitude sur le col du Grand-Saint-Bernard, ces refuges offraient non seulement un abri sûr mais aussi des soins médicaux et spirituels aux pèlerins, aux marchands et aux voyageurs égarés. Ces hospices devinrent rapidement un symbole de charité chrétienne et de dévotion au service des autres.
Déjeuner en cours de route.
Visite guidée du centre historique d’Annecy, aux paysages bucoliques le long du Thiou et des rives du lac. Vous allez découvrir les charmes des ruelles colorées du style de la Renaissance. Vous explorerez à travers ses quais, ses ponts, ses ruelles anciennes et ses arcades, l’histoire mouvementée de cette vieille ville, construite de part et d’autre du Thiou. Palais, château ou églises ; tous les secrets de ses monuments vous seront dévoilés au cours de cette passionnante visite.
Visite guidée des Ateliers du musée de la Cloche Paccard
Depuis 1796, huit générations se sont succédé pour signer les plus belles réalisations campanaires à travers le monde entier. Depuis 225 ans, plus de 120 000 cloches sont sorties des ateliers de la Fonderie dont plusieurs records du monde. C’est ainsi qu’en 1891, l’entreprise familiale coule la célèbre « Savoyarde » (plus grosse cloche de France avec ses 18835 kg). En 1950, ce sont 57 répliques de la fameuse Liberty Bell. En 1998, la Fonderie signe un nouveau record avec la World Peace Bell (33 tonnes), la plus grosse cloche en volée du monde. Enfin, en 2022, l’entreprise savoyarde a réalisé un nouveau record du monde : la plus grande sculpture musicale au monde, l’Ars Sonora Susan & John Sykes, 63 cloches, 33 mètres de haut, pour l’Université de Tampa.
Retour à l’hôtel pour dîner et nuitée.

Jour 5 : Lundi 15 septembre
Départ de l’hôtel. Route en direction de la Combe de Savoie.
La combe de Savoie est une vallée profonde longue d’une quarantaine de kilomètres qui était autrefois considérée comme un axe de passage stratégique entre les plaines du Pô en Italie et du Rhône en France. La combe de Savoie est une combe monoclinale, une plaine alluviale entre deux massifs élevés, creusée par le glacier de l’Isère.
Visite guidée du château de Miolans. Aujourd’hui en ruine il fut le fief des seigneurs de Miolans de 1080 à 1539, véritable chef d’oeuvre militaire jusqu’à la fin du XVe s puis prison d’Etat de la Maison de Savoie jusqu’en 1792, le château de Miolans domine la Combe de Savoie et offre, du haut de ses vieux remparts, une vue exceptionnelle du Mont-Blanc au Vercors.
Le Marquis de Sade fut l’un des illustres prisonniers du château de Miolans. Enfermé pour empoisonnement en décembre 1772, l’écrivain philosophe s’évada quatre mois plus tard dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1773, en compagnie du Baron de Songy.
Dégustation de vins de Savoie dans un domaine viticole dans un univers où tradition, passion et terroir se conjuguent pour créer des vins d’exception .
Si le savoir-faire inhérent à la culture des vignes et aux méthodes viticoles du territoire remontent aux Allobroges gaulois, ce sont d’abord les Romains, puis les moines du Moyen-Age qui ont permis l’amélioration de la qualité des Vins de Savoie et l’extension des vignobles. Après la révolution française, alors que les métayers et fermiers accèdent à la propriété, ils prennent à cœur de perpétuer l’excellence des Vins de Savoie et font ainsi connaître les meilleurs vignobles. Ils sont blancs, rouges, rosés et même effervescents.
Déjeuner en cours de route.
Après-midi guidée dans le massif des Bauges. Votre guide vous fera découvrir quelques villages typiques au sein du massif des Bauges : le village d’Ecole et son église du XVIe s ainsi que la Chapelle de Bellevaux, puis la Compôte-en-Bauges, entouré de grangettes jalonnant les prés environnants avec ses jolies façades dans la rue principale. Terre de terroir et de traditions, c’est ici qu’on fabrique la Tome des Bauges AOP.
Le Parc naturel régional du Massif des Bauges, labellisé Géoparc en 2011 est un territoire géologique remarquable. On peut lire dans ses paysages ou aux détours de sites exceptionnels quelques pages de l’histoire de la Terre. Remarqués pour ses grands reliefs calcaires jalonnés de magnifiques synclinaux perchés, le Géoparc du Massif des Bauges se distingue aussi par un patrimoine souterrain et aquatique exceptionnel.
Fenêtre sur le temps, le Géoparc du massif des Bauges raconte ici une part de l’histoire géologique des Alpes. La diversité de ses roches témoigne des paysages très variés qui se sont succédés, de la mer à la chaîne de montagne. Il témoigne aussi d’un riche passé glaciaire qui a modelé ses formes, organisé la circulation de ses eaux souterraines, conditionné les pratiques agricoles. Cet héritage géologique a longtemps orienté toute l’histoire de l’occupation humaine
Retour à l’hôtel pour le dîner et le logement

Jour 6 : Mardi 16 septembre
Départ de l’hôtel. Route en direction d’Albertville.
Visite guidée de la cité médiévale de Conflans. Unique en Savoie, vous vous retrouverez dans la vie des Conflarains d’autrefois au rythme des siècles, des saisons, des échanges mais aussi des conflits.
Conflans se trouve à l’entrée de la vallée de la Tarentaise, sur la voie romaine Alpis Graia qui menait de Lyon et Vienne à Milan et Rome en passant par le col du Petit Saint Bernard. Seule et unique voie d’accès à travers cette vallée. Place forte très an- cienne, Conflans est depuis le XI ème siècle un verrou défensif qui contrôle l’accès à la vallée de la Tarentaise et aux vallées voisines. Le complexe primitif composé du château comtal et de la maison forte de la Cour, propriétés de la famille de Con- flans, tombe dans le giron de la Maison de Savoie au XIVème siècle. Le château comtal marque le territoire des Comtes de Savoie, en opposition au château de Chantemerle, situé à quelques kilomètres de là et qui marque l’entrée sur le domaine des archevêques-comtes de Tarentaise.
Le 25 août 1600, le duc Charles Emmanuel de Savoie préfère la guerre à la restitution du Marquisat de Saluces dont il s’était approprié en 1588. Henri IV vient de la lui déclarer le 11 août. C’est le début de la Guerre Franco-Savoyarde. Les troupes du Roi de France, emmenées par le Lesdiguières remontent la Combe de Savoie et arrivent devant la Cité de Conflans le 25 août. Après seulement deux jours de combat, et alors que les Français attaquaient la garnison à l’intérieur de la citadelle avec l’appui de canons postés sur les hauteurs, Conflans se rendit le 27 Août 1600. 600 soldats français remplacèrent alors les 1300 soldats savoyards qui durent partir au Piémont. Cette guerre se poursuivra jusqu’au 18 décembre sur tout le territoire de Savoie, avant que le traité de Lyon en1601 n’y mette fin.
Déjeuner.
Continuation avec la visite guidée d’Albertville et du quartier de l’ancien hôpital médiéval.
Les chevaliers de l’ordre Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem ont bien compris la position stratégique et ont érigé une commanderie au pied du promontoire, sur les bords de l’Arly dès le début du XIIIème siècle. Ce relais pour les pèlerins qui empruntaient la Via Francigena prit le nom de L’Hôpital sous Conflans. On y recevait les pèlerins et voyageurs de passage.
La bannière des Hospitaliers pourrait être à l’origine du drapeau de Savoie : Amédée III, septième comte de Savoie, participe en mai 1104 à une expédition génoise pour libérer Saint-Jean d’Acre, puis à la seconde croisade. Il meurt à Chypre en 1148. Samuel Guichenon historien et généalogiste français du XVIIe siècle retient cette hypothèse : « c’est à la suite de cette seconde croisade que la Maison de Savoie remplaça dans son blason, l’aigle par la croix blanche, symbole des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ». Cette théorie est controversée ou du moins pas unique explication mais néanmoins.
Retour à l’hôtel pour le dîner et le logement

Jour 7 : Mercredi 17 septembre
Départ de l’hôtel et route en direction de la Haute Savoie.
Visite guidée du Château de Ripaille qui fut construit en 1434 par le premier duc de Savoie Amédée VIII.
Dans l’esprit du souverain, ce château devait devenir une re- traite spirituelle pour les grands seigneurs de son temps. Au point même que ce qui s’y est déroulé le 16 octobre 1434 est d’une importance capitale qui a une résonance jusqu’à nos jours. Ce jour-là, Amédée VIII fut rejoint par six autres nobles, veufs et d’âge mûr, la « Noble Association » , pour fonder l’Ordre de Saint-Maurice. Mi-chevaleresque, mi-religieux, l’ordre de Saint- Maurice n’avait pas d’autre aspiration que d’incarner l’idéal des chevaliers chrétiens, par une vie ascétique pieuse et bienfaitrice. Quelques années plus tard, en 1572, l’Ordre des Saints Maurice et Lazare voit le jour (fusion), pour défendre le pouvoir catholique de la Maison de Savoie et de la Papauté face à Ge- nève, la protestante.
Cet ordre a survécu au passage du temps, et encore de nos jours, sous le nom d’Ordre Mauricien, il continue sous la forme d’une fondation reconnue d’utilité publique par l’Etat Italien ses actions aussi bien sur le plan de l’assistance hospitalière, à travers la gestion d’hôpitaux.
Déjeuner et visite libre de la belle cité médiévale d’Yvoire admirablement bien conservée aux bords du Léman. Vous entrerez par une porte fortifiée, le ton est donné. Avec son château, ses vieilles pierres et ses ruelles tortueuses, on est de retour au Moyen-Âge.
Le château d’Yvoire, construit au XIVe siècle par la Maison de Savoie, domine le lac avec majesté. Ce monument historique, qui ne se visite pas, servait initialement de point de contrôle stratégique sur les routes commerciales et militaires entre le nord et le sud de l’Europe. À travers les siècles, il a été témoin de nombreux conflits qui ont marqué la région, notamment les disputes territoriales entre la France et la Suisse voisine.
Visite guidée du centre historique de Genève. De places en places, votre guide vous révèlera les secrets historiques et les traditions de la ville, sans négliger les éléments patrimoniaux et architecturaux. Un évènement majeur encore fêté de nos jours sera évoqué; l’Escalade de 1602. Avant votre départ vous profiterez de l’emblème actuel de la ville, le jet d’eau, il est installé dans la rade de Genève depuis 1891 et il atteint la hauteur de 140 mètres.
Dans la nuit du 12 décembre 1602, Genève connut des heures tourmentées. Les Savoyards attaquèrent la cité avec quelques milliers d’hommes et leur avant-garde avait déjà franchi les remparts à l’aide d’échelles lorsque l’alerte fut donnée. Il était prévu que les premiers soldats ouvrent les portes de la ville au gros des troupes, mais ils n’y parvinrent jamais. Cet échec sonna le glas du plan du duc de Savoie, qui battit en retraite avant le lever du soleil. Charles-Emmanuel de Savoie pensait pourtant qu’un simple revers de main suffirait pour s’approprier la riche cité de Genève, qu’il convoitait déjà depuis un certain temps. La défaite signa le coup d’arrêt des ambitions savoyardes dans la région et constitua un affront personnel pour Charles-Emmanuel. Non seulement cette nuit de décembre avait été une humiliation sur le plan militaire, mais le duc dut aussi reconnaître l’indépendance de Genève lors du traité de Saint-Julien en 1603. Cela mit un terme définitif à son projet de faire de la ville la capitale des Préalpes et de chasser les protestants de la région. Pour être sûr que les Savoyards respectent leur parole, il leur fut interdit de rassembler des troupes ou de construire des forts dans un rayon de quatre lieues autour de Genève. Et pour faire bonne mesure, la ville du bout du lac se vit libérée de l’obligation de payer des impôts à la maison de Savoie.
Route vers Arbois pour dîner et nuitée.

Jour 8 : Jeudi 18 septembre
Départ de l’hôtel et route en direction de Troyes.
Déjeuner.
Accueil à Troyes par « la Champagne Tourisme » et projection du film « Les secrets de Troyes, La Champagne » suivi de la visite guidée « Troyes la Magnifique ».
Plongez dans l’histoire de la Capitale historique de la Champagne et découvrez le quartier Saint-Jean-au-Marché avec ses remarquables maisons à pans de bois du XVIe, ses ruelles médiévales dont la pittoresque ruelle des chats, ses cours secrètes et l’église Sainte-Madeleine avec son remarquable jubé Renaissance, véritable dentelle de pierre.
Les foires de Champagne se tenaient au Moyen Âge dans le comté de Champagne. Leur succès résulte de leur situation géographique les situant entre les Flandres et l’Italie au croise- ment de nombreuses routes et voies navigables, de la gestion éclairée des comtes de Champagne et de la sécurité particulière dont bénéficiaient les marchands, garantie par les comtes de Champagne eux-mêmes (halles, logements, entrepôts) . Elles se tenaient dans les villes de Lagny-sur-Marne (une fois par an), Provins (deux fois par an), Troyes (deux fois par an) et Bar-sur-Aube (une fois par an). Elles préfigurent par leur rayonnement économique et financier à travers toute l’Europe, les premiers centres financiers internationaux. Cette répétition assure au comté une activité économique exceptionnelle de janvier à dé- cembre. À ce titre, elles constituent une étape de référence dans l’histoire économique mondiale, et témoignent plus particulièrement des débuts de l’organisation de l’économie moderne de marché.
En fin d’après-midi, route vers Namur.

Prix par personne en chambre double : 1835€
Prix par personne en chambre single : 2170€
Assuré à partir de 30 personnes.
Le prix comprend :
- Le transport au départ de Namur/Jambes
- Le séjour dans les hôtels en demi-pension – 3 plats (hors boissons)
- Les repas de midi 2 plats du J1 au J8 (hors boissons)
- Guide local pour Citeaux et Troyes et guide conférencière du J2 au J7
- Visites et entrées comme mentionnées au programme
- Les taxes de séjour
- En collaboration avec l’Utan—Accompagnement
Le prix ne comprend pas :
- Les boissons,
- Les assurances voyage assistance ou annulation
- Les pourboires guides et chauffeurs
- Tout autre service que ceux mentionnés dans la section « notre prix comprend »
Formalités
Pour les ressortissants belges : Carte d’identité nationale valable 3 mois après le retour.
Pour les ressortissants étrangers : Nous vous invitons à nous contacter ou votre ambassade
Assurances proposées : VAB
Pour voyager en toute sécurité, il est important d’être bien assuré !!
L’assurance assistance vous couvre à l’étranger et vous assiste en cas de maladie, hospitalisation et rapatriement. Elle est fortement souhaitée.
L’assurance annulation, vous couvre contre les frais qui vous seront facturés en cas d’annulation par le voyageur.
L’assurance annulation doit impérativement être souscrite en même temps que le voyage.
!!! Important !!! En cas d’annulation, le désistement doit être signalé par écrit sans délai aux organisateurs (Utan Voyages utan.voyages@yahoo.fr et/ou Voyages Copine groups@voyages-copine.be). Il est important et de la responsabilité du passager d’annuler son voyage dès qu’un problème survient dans la mesure où il faut une corrélation entre la date d’annulation et la date de la cause d’annulation. Sur demande, nous vous ferons parvenir les informations complètes de l’assurance.
Prix des assurances :
L’assurance annulation est calculée à 6.50% du montant total
La formule globale (annulation – assistance – bagages) est calculée à 6.50% du montant total + Assist. 4€/j/pp.
Si vous avez déjà une assurance annulation à l’année, il est possible de souscrire seulement l’assurance assistance / bagages.
Des formules d’assurances annuelles existent, nous consulter.
Double Single
Assurance annulation 119€ pp 141€ pp
Formule globale 151€ pp 173€ pp
Assistance / bagages 32 € pp 32 € pp
Conditions d’annulation
Jusqu’à 90 jours avant le départ 100€/personne
Entre 90 et 51 jours avant le départ 50% du montant du voyage
Entre 50 et 31 jours avant le départ 75% du montant du voyage
Entre 30 au jour du départ 100% du montant du voyage
Hébergements
Hotel Le Pillebois 3* - Malafretaz - 1n
Situé à Montrevel-en-Bresse, au cœur de la Bresse, l’établissement The Originals Boutique, Hôtel Le Pille- bois, Bourg-en-Bresse Nord dispose de chambres et d’une piscine extérieure. Son restaurant, servant une cuisine française traditionnelle, détient le titre de Maître Restaurateur.
Hotel Villa Marlioz 3* - Aix les Bains - 5n
Situé dans la campagne, à 2,4 km du centre d’Aix-les-Bains, l’Hotel *** & Spa Vacances Bleues Villa Marlioz propose des chambres spacieuses dotées d’un balcon, un restaurant, un centre de spa et de bien-être, ainsi qu’un parking privé gratuit. Lors de votre séjour, vous pourrez profiter d’une piscine intérieure et d’une salle de sport. Vous pourrez également vous détendre avec un massage ou au sauna. Le restaurant de l’hôtel donne sur le jardin. Le chef est spécialisé dans la cuisine française.
Hotel les Cépages 3* - Arbois - 1n
Au cœur du vignoble jurassien, l’Hôtel des Cépages vous accueille pour une escale ou une excursion tou- ristique en Franche Comté. Le petit-déjeuner buffet est varié. L’hôtel dispose de son restaurant. Les 32 chambres de l’hôtel sont fonctionnelles avec tous les équipements essentiels.